Le viol conjugal est une forme insidieuse de violence sexuelle qui se produit au sein d’une relation conjugale ou d’un partenariat intime. Malgré sa gravité, il reste souvent méconnu et minimisé. Cet article vise à sensibiliser, informer et encourager le dialogue sur cette réalité troublante. Etudions ensemble ce sujet difficile, en nous appuyant sur des recherches universitaires et scientifiques.

Avertissement : cet article va donc parler d’un sujet difficile et potentiellement traumatisant pour de nombreuses personnes. Si jamais vous ne vous sentez pas à l’aise avec ce sujet évitez de vous plonger dedans !

Un état des lieux

Viol conjugal : photo d'une jeune femme blonde habillée de rose et assise contre un mur, les mains protégeant son visage.

Le viol conjugal se produit lorsque l’un des conjoints force l’autre à avoir des relations sexuelles sans consentement. Il est important de souligner que le mariage ou la vie de couple ne donne pas le droit d’imposer des actes sexuels non désirés à son partenaire. Le consentement mutuel, basé sur le respect, la communication et la volonté libre, est la pierre angulaire d’une relation sexuelle saine et consensuelle. Il est à rappeler que le principe de viol conjugal n’a de valeur légale que depuis les années 80 en France et au Canada par exemple.

Les statistiques sur le viol conjugal mettent en lumière l’ampleur de ce problème. Selon une étude, le viol conjugal est répandu dans différentes régions du monde, avec des prévalences variant de 7% à 50% dans les pays étudiés. Selon une autre étude menée par Bennice et Resick en 2003, les répercussions sur la santé mentale, sexuelle et physique des femmes qui en sont victimes sont aussi importantes que dans le cas de viol par des inconnus.

Quand on est haut potentiel, on peut être victime de personnes perverses car ces dernières envient nos capacités émotionnelles, et savent jouer avec notre sensibilité. De plus notre complexité émotionnelle peut nous submerger quand il s’agit de sortir de ce genre de relation et de se reconstruire.

Survivre au viol conjugal

Il est essentiel de comprendre que la situation du viol conjugal est extrêmement complexe et traumatisante. ; mais voici quelques points généraux, permettant de sortir de cette situation ou d’aider un proche qui s’y trouve. Il reste en tous les cas essentiel de trouver de l’aide professionnelle, qu’elle soit légale ou psychologique !

  1. Prenez conscience de la situation : La première étape, qui est aussi la plus dure, est de réaliser la situation. Quand on est en couple il est difficile d’avoir une vision objective de notre situation, à cause de nos sentiments. Pourtant si on a été forcé par le biais de violence physique ou morale à des actes sexuels, alors on est dans le cadre du viol conjugal, et d’une relation avec une personne prédatrice. Rien ne justifie qu’on force quelqu’un à avoir des rapports sexuels, à plus forte raison dans le cadre d’un couple qui est censé être un lieu de sécurité et de respect mutuel.
  2. Reconnaissez que ce n’est pas de votre faute : Il est important de comprendre que vous n’êtes pas responsable du viol conjugal. Il ne s’agit en aucun cas d’un manquement de votre part, mais d’un acte de violence. Souvent c’est à cause de notre histoire personnelle que nous tombons sous le joug de personnes violentes : ce n’est en tous les cas par de notre faute. La culpabilité est universelle chez toute victime de violence. En effet notre cerveau ne supporte pas le vide et la perte de contrôle. Il est donc, même si cela semble paradoxal, plus confortable pour lui de culpabiliser pour s’imaginer qu’il aurait pu agir, plutôt que d’accepter sa totale impuissance.
  3. Entourez-vous : Parlez à des amis proches, à des membres de votre famille de confiance ou à un groupe de soutien composé de personnes ayant vécu des expériences similaires. Le partage de vos émotions et de votre vécu avec des personnes compréhensives peut vous aider à vous sentir soutenu et moins isolé.
  4. Préparez votre départ en toute sécurité : Si vous envisagez de quitter une relation abusive, il est important d’établir un plan. Cela peut inclure la recherche d’un endroit sûr où vous pouvez vous réfugier, la collecte de preuves du viol conjugal, la sauvegarde de vos documents importants et la communication avec des personnes de confiance qui peuvent vous aider. En tous les cas, parlez-en, et faites tout pour rester en sécurité !
  5. Prenez soin de votre bien-être physique et émotionnel : Accordez-vous du temps pour prendre soin de vous. Cela peut inclure la pratique d’activités relaxantes, l’exercice physique régulier, le maintien d’une alimentation équilibrée et la recherche de techniques de relaxation, telles que la méditation ou le yoga.
  6. Laissez-vous du temps : Souvent à la suite de ce genre de traumas, on peut être totalement bloqués au niveau sexuel ou émotionnel, et ce n’est pas grave. Il faut se laisser du temps pour guérir. Il faut prendre du temps pour soi et éviter notamment de se jeter de nouveau dans une relation (surtout avec une personne qui nous aurait « sauvé » pour ne pas retomber dans un couple malsain). Il faut travailler sur soi, sur son bien-être, son image de soi, son égo, et son histoire personnelle pour bien reconnaître à l’avenir les signes annonciateurs d’une relation malsaine.

Rappelez-vous que chaque situation de viol conjugal est unique, et il est crucial d’obtenir un soutien adapté à votre situation individuelle. Ne restez pas silencieux, et cherchez de l’aide pour vous aider à traverser cette épreuve difficile !

Photo d'un homme agrippant violemment le poignet d'une jeune femme dans le cadre d'un viol conjugal

Si vous avez des conseils sur ce sujet difficile, je vous invite à les donner en zone commentaire.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez subi ce genre de drame ou pensez être dans une relation malsaine. Les personnes à haut potentiels sont malheureusement souvent victimes de pervers, aussi puis-je vous aider à surmonter ces traumatismes !

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