On parle de plus en plus des neuroatypiques. Voici ce qui se cache derrière ce terme étrange !

Photo d'un dessin sur un tableau scolaire représentant les neuroatypiques par un crâne duquel sortent des flèches dans tous les sens

Les neuroatypiques sont des individus qui ont des variations atypiques dans leur fonctionnement neurologique, ce qui peut affecter leur façon de penser, de ressentir et d’interagir avec le monde qui les entoure. Cela peut inclure des conditions telles que le trouble du spectre de l’autisme (TSA), le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la dyslexie, la dyspraxie, le syndrome d’Asperger, etc.

Cela peut parfois être très dur à gérer au vu de la stigmatisation de ces typicités mentales, souvent assimilées à de la « folie » : la France propose souvent une surmédicalisation, ou une vision psychanalytique freudienne ou lacanienne des neuroatypicités.

neuroatypiques : photo d'un jeune enfant roux, en train de réaliser seul un puzzle

Si vous êtes un neuroatypique, il est important de comprendre votre typicité cognitive et de mettre en place des stratégies pour gérer les défis auxquels vous pouvez être confronté. Voici quelques conseils pour vous aider :

  1. Connaître ses forces et ses faiblesses : Prenez le temps de découvrir vos forces et vos faiblesses. Identifiez les domaines où vous excellez et ceux où vous avez plus de difficultés. Cette connaissance vous aidera à mieux vous adapter au monde et aux personnes qui vous entourent.
  2. Établir des routines : Les routines peuvent être rassurantes et aider à réguler le comportement et les émotions. Planifiez votre journée en créant une routine pour vos activités et vos tâches. Cela peut aider à réduire le stress et l’anxiété, et à maintenir un certain niveau de productivité.
  3. Communiquer ses besoins : Il est important de communiquer vos besoins aux personnes autour de vous, comme votre famille, vos amis et vos collègues. Si vous avez besoin de temps seul, d’un environnement calme ou d’une aide supplémentaire pour effectuer une tâche, n’hésitez pas à le dire. Cela peut aider à réduire les conflits et à favoriser des relations plus positives.
  4. Éviter les surstimulations : Les neuroatypiques peuvent être facilement surstimulés, ce qui peut entraîner une sensation de surcharge sensorielle ou émotionnelle. Évitez les environnements bruyants ou lumineux, planifiez des pauses régulières et prenez le temps de vous détendre.
  5. Ne pas se juger : Les neuroatypiques peuvent être durs envers eux-mêmes en raison de la pression sociale et de l’attente de la norme. En pratiquant l’auto-compassion, vous pouvez réduire le stress et l’anxiété.
  6. Chercher de l’aide : Si vous avez des difficultés à gérer vos défis neurologiques, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Un thérapeute spécialisé peut vous aider à comprendre vos besoins, à développer des stratégies de gestion et à améliorer votre qualité de vie.

S’il est difficile de ne pas avoir une très mauvaise de soi, ou au contraire d’exacerber ses traits malsains par volonté de se démarquer, on peut réussir à vivre une vie parfaitement épanouissante sans chercher à « normaliser » son fonctionnement : en se comprenant et en connaissant ses faiblesses et qualités hors du commun, on fait déjà un grand pas vers le bonheur d’être soi-même !


Pensez-vous être neuroatypiques ? Si oui quelles sont les stratégies que vous avez mis en place pour dompter votre cerveau unique ? Partageons cela en commentaire !

Si vous être neuroatypique et que vous voulez apprendre à gérer votre complexité émotionnelle, vos typicités cognitives ou vos relations interpersonnelles, contactez-moi dès aujourd’hui !

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