La psychologie narrative est une approche de la psychologie qui se concentre sur les histoires que nous racontons sur nous-mêmes et sur notre vie. Elle a pour objectif de nous aider à mieux comprendre ces histoires, à identifier les schémas de pensée qui nous influencent, et à trouver des moyens de les changer si nécessaire.

La psychologie narrative a été développée dans les années 80 et 90 par des psychologues tels que Michael White et David Epston. Ils ont commencé à s’intéresser aux histoires que les patients racontaient sur eux-mêmes et ont commencé à les considérer comme des éléments clés de leur traitement. Depuis, la psychologie narrative s’est étendue à d’autres domaines de la psychologie, notamment la psychologie sociale et la psychologie clinique.

La pratique de la psychologie narrative peut prendre de nombreuses formes, mais elle implique généralement de travailler avec un thérapeute pour identifier les histoires que nous racontons sur nous-mêmes et pour les explorer en profondeur.

Jeune femme qui fait de la psychologie narrative en se tirant la langue dans le miroir

Voici quelques étapes clés de cette technique :

  1. Identifier les histoires que nous racontons sur nous-mêmes : cela implique de prendre du recul et d’observer les schémas de pensée qui sous-tendent nos actions et nos comportements. Les questions clés à se poser sont : Quelles sont les histoires que je me raconte sur moi-même ? Comment ces histoires m’influencent-elles ? Prenons un exemple : si je considère ma vie comme une tragédie, alors je vais inconsciemment provoquer des situations dramatiques pour coller avec mon histoire personnelle.
  2. Explorer ces histoires en profondeur : cela peut se faire en travaillant avec un thérapeute pour examiner les schémas de pensée qui sous-tendent nos histoires, identifier les croyances limitantes et trouver des moyens de les changer si nécessaire. Prenons l’exemple précédent : une personne qui prend sa vie pour une tragédie a probablement vécu une enfance où on lui donnait de l’attention quand elle était triste, ou subissait un drame. Ce faisant, on l’a poussée à croire qu’elle n’existait que dans le psycho-drame et la tourmente.
  3. Trouver des moyens de changer nos histoires : cela peut inclure l’écriture de nouvelles histoires plus positives et plus constructives sur nous-mêmes, ainsi que la mise en place de nouveaux comportements qui renforcent ces histoires.

Si vous cherchez à mieux comprendre vos propres histoires et à trouver des moyens de les changer pour le mieux, la psychologie narrative pourrait être une approche intéressante à explorer.


Que pensez-vous de cette approche ? Parlons-en en commentaire !

Si vous souhaitez apprendre à vous détachez de vos histoires limitantes, prenez rendez-vous : je suis là pour vous aider !

Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *