Quand on pense à la liberté véritable, on a l’impression qu’il s’agit de faire ce que l’on veut quand on le veut. Si l’on était riche, ou puissant, on s’imagine qu’alors on serait réellement libres. Pourtant, cette idée est bien plus complexe.

La liberté véritable n’est pas l’anarchie. Prenons l’exemple du jeu d’échec : vous êtes libres de déplacer les pions que vous voulez. Pourtant il y a des règles. La liberté, ainsi, ne se conçoit qu’au sein d’un cadre. Car effectivement vous avez la possibilité de vous jeter par la fenêtre pour essayez de voler. Mais vous allez perdre la vie, de même que vous serez disqualifié si vous jetez le plateau du jeu d’échec à travers la pièce.

Photo d'une maisonnette en brique dans un cadre naturelle, symbole de la liberté véritable.

Il y a trois étapes pour tendre vers cette liberté, qui n’est qu’un but idéal et non une fin en soi :

  1. D’abord, on doit savoir qui l’on est : pour atteindre une liberté véritable, il faut déjà identifier qui l’on est, quels sont nos goûts, nos buts et nos valeurs. De même, en sachant précisément quelles sont nos qualités et ce dont on est capable, et nos défauts, on peut venir à bout des fantasmes malsains et stériles. Prenons un exemple : vous avez des problèmes incurables aux poumons ? Alors ne désirez pas devenir champion du monde d’apnée. Voyez vos défauts comme des moyens pour mieux isoler quel est votre chemin de vie, au lieu de les voir comme des limitations ! Si l’on a peu de moyens, après avoir mis en place un plan réaliste pour les augmenter si possible, il faut apprendre à vivre plus simplement : c’est notre désir mal placé de luxe qui fait qu’avoir peu de moyen peut devenir un fardeau. Or quand on apprend à aimer les choses simples et à se contenter de peu, nos moyens deviennent un biais pour tendre à une philosophie de vie plus saine, basée sur la frugalité.
  2. Ensuite on doit savoir ce que l’on veut : En effet, à quoi bon vouloir la liberté si on ne sait même pas ce qu’on en ferait ? Nous avons tous des talents et des choses qui nous font vibrer : pour obtenir une liberté véritable, on doit savoir ce qu’on l’on veut. Est-ce créer un foyer heureux, avec une jolie maison, une indépendance énergétique et alimentaire, et une éducation saine pour ses enfants ? Une fois qu’on a isolé la chose primordiale pour nous, il faut percevoir la volonté de façon juste : le plus important est le chemin et non la destination. Notre but est une étoile guide, et notre volonté doit être détachée de la soif de l’accomplissement ! Ce faisant, on acquiert une grande liberté intérieure car nous devenons insensibles à l’échec et à la réussite, prenant la vie comme un présent et non plus comme un fardeau !
  3. Enfin prendre soin de soi : Une liberté véritable nécessite qu’on ait une vision intégrale, holistique, de notre être : il s’agit de prendre soin de son corps et de son esprit, de se libérer de ses entraves intérieures. Cela passe aussi par le fait de cesser de prendre ombrage des avis différents du nôtre par exemple : pour être libre il faut cesser d’avoir l’outrage facile face à des propos qui ne nous attaquent pas directement. En s’ouvrant à l’autre et à ses avis, sans pour autant tout accepter, on devient plus créatif, plus empathique, et on comprends mieux les autres et notre propre individualité. Être libre, c’est l’être matériellement mais aussi intérieurement, en prenant soin de sa santé et des siens.

La liberté véritable est ainsi un sacerdoce, une dédication qui nous permet de mieux vivre, tout en laissant de côté le fantasme de toute puissante ou de richesse délirante que nous inculquent certains films par exemple.


Et vous, quelles sont vos rêves de liberté ? Parlons-en en commentaire !

Si vous souhaitez arrêter de vous auto-limiter, prenons rendez-vous dès aujourd’hui : je serai très heureux de vous aider !

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