La sexualité divise : certains la trouvent malsaine, d’autres indispensable. En tous les cas elle est l’objet de polémique. Voyons ensemble comment en avoir une vision saine !

Ma démarche est avant tout orientée vers le développement de soi. Je vois donc la sexualité comme une communion des êtres, indispensable dans une vie de couple épanouie. Loin des délires new-age et pseudo-tantriques, ou de la vision lugubre et malsaine que distillent certaines institutions contemporaines, je pense le sexe comme un langage, une dialectique de l’amour.

Il convient aussi de préciser, s’il est besoin, que cet article ne se veut pas exhaustif : chacun est différent, et si le présent texte fait des généralités, il existe évidemment toujours des exceptions et cas particuliers ! Cette analyse n’est ni un jugement ni une critique, mais entend dépeindre de façon synthétique un sujet complexe et polémique.

Sexualité : photo d'une femme nue, couverte d'un voile transparent et courbée sur le côté, en tain d'aller dans un lac

La sexualité a vocation, de prime abord, à permettre la reproduction. Certes. Pour autant, même au sein du monde animal, la sexualité permet aussi d’accéder au plaisir et de renforcer les liens du couple. De nos jours on voit le sexe être dénaturé de deux façons : par le déni, en en faisant une activité éminemment malsaine, perverse et mauvaise, ou par son exacerbation maladive, en le transformant en une addiction, en un bien marchandable, ou encore en un outil marketing.
Le sexe n’est pas un produit marchand ou un simple sport, quoi qu’il nécessite un esprit sain dans un corps sain ! C’est une partie intégrante de la vie de couple. Notre époque contemporaine a tendance à compartimenter nos existences. Pourtant le sexe véritable ne se peut concevoir qu’au sein d’une relation de respect, de confiance, et surtout, d’union indéfectible.

Il existe en effet trois attitudes quant à la sexualité :

  1. Individualiste : il s’agit de la sexualité pulsionnelle et orientée vers soi-même. L’autre est ainsi réduit à un objet de désir, et le sexe se résume à une masturbation avec le corps d’un autre.
  2. Personnaliste : il s’agit d’une sexualité passionnelle et orientée exclusivement vers l’autre ; on abandonne ses désirs, ses fantasmes et ses goûts pour épouser ceux de l’autre, et devenir sa chose, son esclave.
  3. Sponsale : forme la plus évoluée et équilibrée de la sexualité, où les désirs se croisent et d’unissent, correspondent et s’alimentent. Cela requiert une vie de couple saine.

Dans le cadre d’une mystique sponsale, la sexualité sera une panacée tant aux problèmes individuels que de couple : elle développera la confiance et la communication par delà les mots. Elle améliorera l’image de soi, et défera les blocages, ou soignera les cicatrices laissées par des traumas amoureux ou sexuels. Et en aimant activement le corps de l’autre elle apprendra l’amour de soi. Il existe ainsi toute une dialectique de l’union sexuelle, qui loin d’être magique ou absolue, s’incarne dans la symbolique du corps.
La peau étant la membrane parexcitante par excellence, les caresses sont autant de pratiques qui nous apaisent durablement ; de la même manière la pénétration est un acte éminemment spirituel qui consiste à reconnaître la part d’altérité en soi, d’un côté comme de l’autre.

Contrairement à ce que prétendent les discours contemporains, tout n’est pas acceptable entre deux adultes consentants. En effet les paraphilies ne sont pas des actes d’amour, mais des expressions sexuelles de dérèglements psychiques. On essaye de sortir toute morale de l’acte sexuel. S’il est en effet bon de séparer la vie sexuelle des préjugés moralisateurs religieux par exemple, il faut tout de même se rendre compte que certains actes sont dangereux, rabaissants, et dénotent une absence de filtre pulsionnel : en effet si tout individu peut avoir des fantasmes et pulsions malsaines, une personne équilibrée saura ce qu’il convient d’accomplir en acte, et ce qui doit ne rester que fantasmé. Il est normal d’imaginer tuer son voisin irrespectueux, mais le faire ne l’est pas.
Les pratiques urolophiles, scatophiles, candaulistes, zoophiles (…) sont autant de crimes sexuels envers soi et les autres car ce sont des atteintes à notre image et à celle de l’autre. Il faut comprendre que l’attrait pour ce genre de pratique procède justement de ce qu’elles sont considérées comme immondes par la plupart des gens : quand on rejette profondément un acte, une personne, une situation, on peut finir par éprouver pour ces derniers une sorte d’attirance malsaine. Tout comme douleur et plaisir sont neurologiquement proches, amour et haine se répondent. Le mari impuissant ou précoce qui a peur que sa femme le trompe finirait par tomber dans le candaulisme, et être excité par son pire cauchemar : voir un autre faire l’amour à sa femme et lui donner du plaisir. C’est pareillement par perversité malsaine qu’une personne en vient à souiller son conjoint en l’imaginant avec un animal, ou en souhaitant être recouverte d’excréments.

Il faut savoir sublimer ses pulsions et désirs paraphiliques, quand on en a, pour les rendre positifs. L’amour de la belle lingerie et des décorums se substituera au fétichisme, la fougue et l’abandon dans les bras de sa moitié guérira les fantasmes de viol, le travail sur soi et l’écoute du corps de l’autre la peur de décevoir et d’être remplacé etc.

L’homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme.

Oscar Wilde,

La sexualité féminine

La genèse du rapport féminin à l’amour prend, d’abord, corps dans la relation mère-fille : le premier objet d’amour et le premier autre que la femme possède est du même sexe qu’elle. L’amour féminin procède ainsi primitivement d’un rapport à soi et à son image. Au sein d’une relation amoureuse, le regard de l’amant est un miroir : sa vision et son comportement vis à vis d’elle conditionne son rapport à elle-même, et c’est avant tout cela qui est constitutif d’une relation pour une femme. C’est aussi la raison pour laquelle beaucoup de femmes tombent sous le charme d’hommes distants, destructeurs ou violents. Ces personnes leur renvoient une image d’elle-même négative ou insignifiante, et elles veulent prouver leur propre valeur en réussissant à se faire aimer d’eux. En effet généralement si un homme est trop amoureux ou collant, ses compliments et attentions auront moins de valeur : un véritable compliment ne peut provenir que de quelqu’un qui sait aussi faire montre d’une critique franche sans se laisser influencer par nos sentiments. Ainsi l’opinion d’une personne distante et froide semblera plus précieuse et franche ; on retrouve ce thème dans la plupart des romans érotiques à destination des femmes où un homme (chirurgien, milliardaire, vampire…) adulé par les femmes, choisira après des péripéties, la protagoniste principale qui manquait de confiance en elle.
La relation au père est aussi importante : sans tomber dans l’interprétation Œdipienne, ou parler de complexe d’Electre, il est évident que la façon dont un père agit envers sa fille conditionne la façon dont elle se laissera traiter plus tard. Le père étant la première image du sexe opposé qu’ont la plupart des femmes, elles vont rechercher, dans un projet de vie de couple puis de famille, à reproduire certaines qualités de leur père ou à fuir certains défauts de ce dernier.

Au sein d’une relation amoureuse, une femme va typiquement rechercher la stabilité, la sécurité, qu’elle soit financière ou physique : c’est aussi la raison pour laquelle beaucoup de femmes cherchent un homme plus grand qu’elles, fort physiquement (avec des épaules développées, des bras forts, une mâchoire carrée), avec des qualités de leader et de l’ambition, du charisme et une carrière. L’homme doit pourvoir aux besoins du foyer, aussi la nourriture a-t-elle une forte teinture érotique : l’aspect romantique des diners est une illustration de ce principe. Le stéréotype de la femme qui pioche dans l’assiette de son conjoint même après avoir dit qu’elle n’avait pas faim est du même acabit : il s’agit de vérifier la possible agressivité de son amant, et sa propension à la tolérance, sa capacité à pourvoir à ses besoins, même pulsionnels, etc.
Une femme a besoin de se sentir belle, aimée et désirée ; la monogamie et le mariage sont des structures privilégiées par la plupart des femmes, dont les instincts conduisent plutôt à la recherche d’un unique partenaire, qui deviendrait le père de leurs enfants. Le charisme, et l’humour sont souvent vus comme des qualités essentielles. On parle souvent de l’aspect ambivalent voire contradictoire des désirs féminins : il faut un homme fort mais capable de montrer ses faiblesses, respectueux mais qui sait se faire obéir, etc. En vérité il n’y a rien de contradictoire dans ce désir : les femmes recherchent généralement un homme suffisamment fort pour ne pas perdre sa virilité quand il exprime ses émotions devant elles. Une femme veut un homme capable d’avoir suffisamment confiance en sa virilité, et en sa femme, pour pouvoir dire ce qu’il ressent ; ce faisant il est aussi capable de recevoir et apaiser les émotions de son aimée. Cela demande aussi de la part de la femme de savoir être à l’écoute de son intériorité, et ne pas considérer que les émotions sont une marque de faiblesse.
De même certaines femmes ont du mal à se décentrer et à voir qu’elles ne supporteraient pas qu’on les traite comme elles agissent envers autrui, ou à l’inverse, de traiter autrui de la façon dont elles tolèrent que l’on agisse envers elles : cela tient justement du fait que la mentalité féminine est orientée vers la relation, la socialisation, l’image, et que cela peut provoquer une forme de narcissisme et de projection dans les rapports humains.

La séduction chez une femme s’exprime dans une démarche, d’apparence paradoxale, de « refus » : à l’image de la princesse enfermée dans une haute tour entourée de flammes et protégée par un dragon, le chevalier doit prouver sa valeur pour gagner le cœur de la belle. Une femme va ainsi se refuser à son amant, le taquiner ou attaquer sa fierté, et dresser encore et encore des barrières pour voir comment l’homme va les surmonter. C’est la rareté et la difficulté à séduire une femme qui conditionne souvent le respect qu’un homme a envers elle, et l’image qu’il aura d’elle. Plan d’une nuit, ou femme d’une vie. Il s’agit d’un fait social et sexuel qui n’a pas à recevoir de jugement moral : l’homme et la femme ne sont pas semblables, et vouloir universaliser leurs fonctionnement est absurde. On pourrait caricaturer en disant que la valeur d’une femme est, pour un homme, inversement proportionnelle à son nombre d’amants ; en vérité, il s’agit surtout de la difficulté à devenir son amant qui est prise en compte.
La beauté de l’amour tient justement en ce que, semblant chacun aller dans un sens opposé, l’homme et la femme finissent par s’unir.

Au niveau sexuel on retrouve ces composantes : le sexe est un abandon de soi, et l’érotisme féminin est orienté vers un amadouement progressif de ses sens et de son corps. Les fantasmes s’incarnent dans les réalités biologiques : il s’agit d’être séduite, contenue et enlacée dans une étreinte puissante, et de s’abandonner. Contrairement à l’homme, la sexualité féminine n’est pas essentiellement basée sur la pénétration en tant que telle : le contexte, les regards, les caresses et préliminaires sont tout aussi importants, et font écho au mode de séduction féminin qui entend trouver un partenaire capable peu à peu de faire tomber ses barrières tant psychiques que physiques.
Le sexe n’est pas vécu chez la femme comme chez l’homme : l’orgasme féminin n’étant pas physiquement lié à une fin de la pulsionnalité et du désir comme chez l’homme, la femme est multi-orgasmique et sa sexualité est circulaire avec de multiples apex. La sexualité n’est pas essentiellement génitale : le plaisir peut provenir de multiples zones érogènes et pratiques. Les fantasmes sont ainsi plus littéraires et situationnels que ceux des hommes. On remarque, que ce soit au sein des traditions païennes que de la spiritualité chrétienne, que les images retranscrites par les mystiques féminines sont souvent éminemment érotiques, sexuelles, orgasmiques : la sexualité féminine est profondément spirituelle. J’entends par là qu’elle fait appel, que ce soit physiquement ou intellectuellement, à l’idée de l’intériorité ; c’est ainsi que dans l’idée mystique du creusement de l’âme qui doit être remplie de Dieu, on retrouve une posture féminine naturelle. Le sexe est pour la femme un moment paradoxal où l’abandon de soi permet la découverte de soi.
Cette nature multi-orgasmique permet à la femme de disposer du sexe, si elle l’entend, comme d’une arme. C’est l’origine probable de la répression de toute forme de sexualité et de spiritualité féminine au cours des siècles : l’homme étant plus mû par ses instincts et désirs que la femme, cette dernière peut « ensorceler » ses amants pour les rendre addicts à son étreinte.

La vision masculine du sexe

L’amour chez l’homme prend racine, là encore, dans la relation de la mère à l’enfant. Sauf que dans le cas masculin, le premier objet d’amour, et le premier alter est du sexe opposé ; cette binarité se retrouve à tous les niveaux de la pensée masculine. L’amour masculin est tourné avant tout sur l’accession à un autre qui est souvent vécu comme une conquête ; l’homme se réalise par ses actes et créations, mais aussi par ses relations. Un homme est fier d’être aux bras d’une belle femme, car cela transfigure son image : sa valeur aux yeux des autres hommes sera liée à la qualité humaine de son amante. C’est aussi la raison qui fait qu’une femme sera jugée à l’aune de la difficulté qu’on a à la séduire, et donc en définitive à son nombre d’amants, et à leur nature. Un homme ne voudra pas passer après des personnes qu’il méprise ; et au contraire, il sera fier de savoir que les anciens amants de son épouse sont des hommes de valeur, peu nombreux et exceptionnels, car il se considérera, en un sens, comme supérieurs à eux.
La relation au père conditionne aussi le modèle, de valeurs et de comportements, qu’adoptera un homme, que ce soit en le perdurant ou en en prenant le contrepied.

Au sein d’une relation amoureuse, un homme cherchera avant tout du respect, de la fidélité, du soutien, de la douceur et de la joie : il voudra pouvoir compter sur la femme qui partage sa vie, dans les moments de bonheur comme de malheur. Il préfèrera généralement une femme pauvre et de bas milieu, mais adorable et bien élevée, qu’une femme méprisante et riche : en effet il ne recherchera pas ce que recherche une femme. Les critères physiques les plus classiques sont liés inconsciemment à la capacité d’être mère : hanches et seins développés (l’idée n’étant pas leur taille absolue mais relative : une silhouette en 8 ou en poire sera privilégiée à un corps où la poitrine, les seins et les fesses sont sur une ligne, car cela évoque la masculinité), mais aussi finesse des traits, des mains, longueur du cou, bref des caractéristiques renvoyant à la féminité, à la douceur et une certaine fragilité. Moralement, une femme devra aussi avoir des caractéristiques liées à celles d’une bonne mère : douceur, intelligence, respect mais aussi sens de l’organisation, charisme et autorité naturelle (sous une forme différente que celle masculine, qui est virile et verticale, tandis que le charisme féminin est moins directif). L’homme est enclin à chercher à se reproduire le plus possible, et peut le faire jusqu’à sa mort : il cherche ainsi pour se poser dans un couple à faire parfaitement confiance à une femme dans laquelle il retrouve, consciemment ou non, des caractéristiques génétiques et morales proches des siennes. Il cherchera une relation d’amitié et de complicité, et surtout, de stabilité où son épouse ne le laissera pas pour un autre : l’amour masculin n’est pas dénué d’une certaine forme de possessivité. Un homme cherche une femme capable de prendre soin de lui quand il est malade.
En effet, la masculinité nécessite de ne pas montrer de faiblesse face aux autres, aussi la relation de couple est-elle le seul lieu où un homme doit avoir le droit, parfois, de se montrer fragile. Les hommes sont bien plus fragiles et immatures émotionnellement que les femmes, contrairement à une idée reçue, en partie aussi car ils ont moins le droit de montrer leurs émotions ; c’est pour cela qu’ils ont plus de mal à gérer la maladie (la caricature de l’homme qui a peur de mourir au moindre bobo n’est pas si loin de la réalité) la douleur, l’impuissance. Cette attitude peut, quand elle est mal gérée, tomber dans l’infantilisme et le besoin de maternage : c’est là qu’il faut savoir travailler pour ne pas tomber dans une relation incestuelle. Beaucoup d’hommes qui ne veulent pas d’enfants sont dans ce cas : les seins de leur femme ne sont que des objets sexuels, et voyant inconsciemment leur épouse comme une seconde mère, ils auraient l’impression d’être dépossédés de leur relation avec la venue d’un enfant. Ils ne peuvent comprendre qu’une femme peut être à la fois mère et amante : c’est aussi la raison pour laquelle certains hommes ne touchent plus leur épouse après la naissance de leurs enfants. Il faut alors travailler sur le rapport à la mère pour sortir de cette impasse.

La séduction, chez l’homme, est l’opposé de celle de la femme : il s’agit de faire tomber une à une des barrières de la femme, que ce soit par l’humour, le charisme, les démonstrations d’intelligence ou de force, les sorties (ayant aussi vocation à prouver la capacité de pourvoir aux besoins, surtout alimentaires, de sa future compagne potentielle).
On retrouve cette idée dans la sexualité masculine : l’homme fantasme plutôt sur des images sexuelles concrètes et sur l’acte en soi. Les images sont plus bestiales et sauvages que dans les fantasmes, souvent plus raffinés, des femmes. En effet sa sexualité est basée sur trois phases : la tension liée au désir sexuel vécu comme un besoin, le coït, et enfin l’orgasme qui représente la décharge physique de la pulsion. Le terme petite mort désigne bien la réalité physique du sexe vécu par l’homme : il se retrouve dans un état d’épuisement et de faiblesse. L’orgasme masculin représente généralement la fin du coït, et donc la sexualité masculine est toute entière tournée vers cet apex qui s’incarne dans l’éjaculation. Les fantasmes sont liés à la conquête, à la domination, à la pénétration tant corporelle que mentale (chercher à faire désirer les mêmes choses qu’on désire à son amante, être aimé), au fait de remplir.
Contrairement à l’image d’Épinal très viriliste que l’on a de la sexualité, c’est bien l’homme qui est le sexe faible dans la relation amoureuse : il peut bien plus facilement tomber dans une grande dépendance affective, de l’ordre de l’addiction, face à une amante douée. La mystique masculine est du domaine de l’action, du déploiement dans le monde, de l’extériorisation ; il en va de même de sa sexualité qui est de l’ordre du dépassement physique de soi, et qui s’oriente sur l’acte en lui-même. Telle position ou telle cadence l’enflammeront et lui permettront de se dépasser lui-même pour atteindre paradoxalement un point de non retour où il se sent uni à l’être aimé. De la même manière, tandis qu’une femme voudra surtout être écoutée quand elle parle de ses problèmes, un homme cherchera quant à lui des solutions concrètes sans comprendre l’intérêt de se plaindre : d’un côté la femme est tournée vers la relation, et l’homme est orienté vers l’action.


En conclusion, comme nous l’avons vu dans l’article sur l’Anima et l’Animus, la sexualité procède du Complexe de l’Androgyne : il s’agit d’un véritable dialogue des corps et des âmes, et il est indispensable, au sein d’un couple équilibré, que la sexualité soit épanouie et permette le développement de soi ! Une sexualité saine recouvre donc les réalités, fantasmes et désirs des deux sexes et des individus : on voit d’ailleurs l’avancement d’un couple dans le fait que leurs mondes intérieurs se croisent, et mêlent animalité et raffinement, fougue et douceur.


Êtes-vous d’accord avec cette vision de la sexualité ? Débattons-en en commentaire !

Vous éprouvez des difficultés dans votre vie sexuelle ou au sein de votre couple ? Il peut être difficile d’en parler car il s’agit d’un sujet intime, pourtant il est nécessaire de travailler sur ces problèmes : prenez donc rendez-vous dès aujourd’hui pour que nous mettions en place un suivi ensemble !

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